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"toucher et etre touché au coeur de soi" Yvan Lacheny, Ostéopathe.

Conférence du 4 janvier 2012

Ce que nous avons retenu :
L'ostéopathie est apparue en 1874 en Amérique. Cette technique permet un rééquilibrage de la structure et grâce à ce résultat il entraine une réduction de divers maux. Cette pratique demande un savoir théorique et une technique pratique très précis.

Trois mots peuvent schématiser le travail de l'ostéopathe : TESTER, DIAGNOSTIQUER et CORRIGER.
Selon Yvan Lacheny, l'ostéopathie peut être aussi résumée ainsi : ECOUTER, ACCUEILLIR et ACCOMPAGNER.
Le savoir et la technique de base sont évidemment les mêmes mais dans cette façon de pratiquer, il faut savoir « vider » ses mains pour pouvoir écouter. Cela nécessite de se poser par rapport à ses propres émotions, de développer la conscience de ce qui se passe réellement tout en étant bienveillant, ne jamais être dans le jugement mais dans la confiance. Pour réussir à écouter sans à priori, il faut lâcher prise, ne pas «vouloir » à tout prix. Car lorsque le praticien pose ses mains, il ressent des choses et si il développe alors l'idée de vouloir modifier un état, il tombe dans le mental et de nouveau il y a des risques de projection de son propre vécu par rapport à la situation présente. Ne pas tomber dans le mental nécessite une grande confiance dans la méthode, dans son ressenti mais cela nécessite aussi de réussir à désapprendre le puissant mantra occidental « il faut ».

Par « écouter », Yvan Lacheny entend toucher et ressentir pour percevoir les éventuels blocages grâce à la manipulation certes, mais aussi grâce à la parole dont le rôle est également d'aider le patient à « lâcher » pour « sortir de la guerre » et « trouver le chemin de la guérison ». D'après lui, le rôle du praticien est d'accompagner le patient dans sa guérison : si les choses sont mûres alors la libération peut se réaliser. Le praticien ne décide ni quand ni comment.

Par « toucher », il entend ressentir le visible comme l'invisible, pour écouter « les corps ». Le corps physique bien sûr ou corps de la personnalité, celui qui est notre enveloppe mais pas seulement lui. Il y a aussi le corps émotionnel, le corps mental et enfin le corps causal qui est la mémoire de tout ce qui a été vécu.
Grâce au touché, on « décristallise » les membranes, les blocages, qui gênaient à la circulation des énergies.
Remettre en place sans permettre aux membranes de se libérer de leur mémoire ne « guérit » pas de façon permanente. Pour un résultat optimal, on peut coupler le touché à la parole.
La douleur est un message qui passe à travers les cellules de notre corps. La structure (corps) est au service de la fonction ( vie). Tous nos organes ont leur propre structure et leur propre enveloppe. Toutes ces enveloppes sont reliées à l'axe cranio-sacré. On dit que les mémoires cellulaires viennent « s'engrammer » dans ces enveloppes. Accepter l'idée que les différents corps forment un ensemble permet de comprendre que toucher le corps physique a forcément des répercussion sur tous les corps cités plus hauts. Il est également important de réaliser qu'accueillir les situations désagréables permet l'apaisement. Changer de façon d'être peut donc aussi aider à se soulager.

« Le coeur est le maître du rythme,
Écouter son coeur, c'est écouter son rythme.
Ne pas le respecter a forcément un impact sur notre quotidien »
Yvan Lacheny, ostéopathe DO
www.yvanlacheny.com

Soizic THOMAS pour REFLET


L'évolution de la conscience à travers les temps, Sylvain Buret et Delphine Ray

Conférence du 2 Décembre 2011

La vision intégrative nous apprend que la psychogenèse suit la sociogenèse, c'est-à-dire que la construction de la personnalité suit les mêmes étapes de développement que l’humanité a parcouru depuis la préhistoire. 
Tout se passe comme si chaque individu rejoue en accéléré l’évolution que l’humanité a connue depuis des millénaires. La santé humaine est intimement liée à la manière dont les individus traversent les crises de passages liées à chacune des strates de l’évolution.        
Pour rendre cette compréhension plus aisée, les pionniers de cette vision globale et intégrative de la conscience, Don Beck et Graves, ont attribué à chacune de ses étapes une couleur.
Carl Graves et Ken Wilber ont parlé des mêmes niveaux évolutifs sans se connaître sauf que Graves a creusé.
Nous sommes toujours en complexification de la conscience aujourd’hui. Ce système est basé sur l’étude des systèmes de valeurs spécifiques aux strates de l’évolution. Il était exclus pour Graves qu’il y ait un système de valeurs qui valait plus qu’un autre. Nous portons toutes les strates de l’évolution à l’intérieur de nous. Si nous portons un jugement dessus, c’est comme si nous condamnions une partie du socle sur lequel nous avons grandi.  Graves a mis des couleurs pour faciliter la compréhension des strates successives. On n'est pas moins évolué ou mieux évolués que nos prédécesseurs.  La conscience se complexifie, ce n’est pas une question de hiérarchie.  Nous repassons par tous les stades de l’humanité pour nous développer.
Beige survie il ya 100000 ans
Mauve la conscience, la cohésion du groupe il ya 50000 ans
Rouge l’affirmation de soi, le pouvoir il ya 10000 ans
Bleu l’ordre il ya 5000 ans
Orange il y a 300ans
Vert il y a 150 ans
Jaune il y a 50 ans
Turquoise il y a 30 ans

Chaque étape transcende et inclue la précédente. A chaque fois que nous passons à une autre étape de conscience , nous allons vers quelque chose de nouveau.

Pour éclairer cette vision, voilà un éclairage sur le premier code, le code beige:

Le code beige
C’est le premier code de la spirale, celui qui correspond au premier âge de l’humanité. Avant l’outil, l’homme était nu sur la terre ; il pouvait être la proie de tous les animaux autour de lui, il vivait constamment dans la menace que quelque chose pouvait lui arriver.  C’est le code qui nous parle du développement du cerveau reptilien, celui qui commande les fonctions élémentaires : manger, respirer, s’abriter.  Il est fondamentalement lié au corps, dans son sens le plus primaire, le plus naturel par opposition au culturel qui vient l’habiller d’attributs, de symboles qui l’élèvent au dessus de lui-même.  Aujourd’hui, beaucoup de pays au monde vivent encore le code beige. Beaucoup de personnes vivent encore dans la survie extrême.  IL s’agit de trouver de quoi manger, de quoi s’abriter, de quoi assurer son corps, le prévenir des blessures, des maladies. C’est à ce niveau là de conscience de l’humanité que nous sommes en rapport direct avec la pulsion de vie : il s’agit de garder la vie coûte que coûte. Elle est liée à la peur de disparaître, de s’enfoncer dans les abîmes du néant.  La pulsion qui gouverne cette première étape est extrêmement puissante, elle est toute la force de la vie jaillissante.  Ce code là est présent à la naissance. C’est un code dont nous sommes souvent coupées dans nos sociétés occidentales, alors que cette énergie est aussi notre base. Vivre en harmonie avec le code beige, c’est transcender cette puissance de vie, accepter la peur de disparaître qui l’accompagne pour l’inclure dans nos mouvements (internes). 

Livre conseillé: La révolution de la pensée intégrale, Patrick Drouot.

Naître en conscience, Bruno Audousset

Conférence du 4 Novembre 2011



Bruno Audousset, homme sage femme, maïeuticien, qui pratique l'accompagnement global à la naissance, viendra nous parler de la possibilité de vivre une naissance tout en conscience. Dans son exercice quotidien, il souhaite mettre au coeur de sa pratique le couple, la femme et l'accueil du nouveau né. 
La conférence ce passera en deux temps : un premier temps où il expliquera comment il travaille avec les couples, les femmes enceintes et la venue de l'enfant sur Terre, puis dans un deuxième temps il proposera un temps questions / réponses avec les personnes présentes.

Ce que nous avons retenu :

Bruno Audousset nous a raconté son parcours et comment après 4 ans de formation de sage-femme, de nombreuses rencontres, il a été conforté dans l'idée d'avoir trouvé la voie qui lui permet de travailler en prenant en compte le corps dans sa globalité : l'aspect physique mais aussi mental.

Après ses études, il a vécu 3 mois intenses en Afrique durant lesquels il a été confronté à la mort aussi bien qu'à la naissance, intimement liées dans ces pays-là.
La grossesse et l'accouchement en Afrique et en occident sont 2 choses différentes tellement elles sont abordées avec des points de vues distincts, l'un très médicalisé et l'autre plus spirituel, dépourvu d'assistance technique. Il s'est enrichi de ses rencontres avec de vieilles femmes qui lui ont appris à écouter son ressenti, à développer son 6ème sens, à observer les positions des femmes, leur respiration pour palier à l'absence de matériel médical. Ces expériences lui ont confirmé l'idée que la gestion des émotions permet de mieux gérer la grossesse et l'accouchement, que le mental et le corps sont intimement liés.

Bruno Audousset a mis au point un programme d'accompagnement à la grossesse apportant autonomie et confiance en soi à la future maman pour l'aider avant, pendant et après l'accouchement. Tout au long de cette « mini formation, il aborde différents sujets intimements liées à la grossesse et à la vie de la femme enceinte. Le travail de « sage-femme » n'est pas fait que de gestes techniques. Il souligne l'importance pour lui que la femme comprenne ce qui va se passer en elle au cours de la grossesse et de l'accouchement et cela ne va pas sans un minimum de connaissances du corps et de la physiologie humaine.
Au moment du travail, ces connaissances permettent de comprendre et de mieux lâcher, de repousser le seuil de la douleur lié à l'appréhension d'avoir mal. « Ouvrir l'esprit pour ouvrir le corps et « lâcher » le bébé ».
Il collabore avec une infirmière naturopathe qui explique aux familles l'importance de l'hygiène de vie, du rôle de l'alimentation (de ses bienfaits et de ses toxines) sur la tonicité des muscles et particulièrement sur le périnée.

Bruno Audousset est convaincu que le foetus in-utéro capte des informations qui peuvent d'une certaine manière conditionner sa vie d'adulte. Il s'attache donc à aider la famille d'une façon globale afin que l'enfant naisse le plus « blanc » possible, au sens de « libre de tout poids préexistants ».
Dans ce but, il prend le temps d'écouter l'histoire de chaque maman. Celles-ci doivent pouvoir exprimer ce qu'elles vivent dans leur corps, mettre des mots sur les émotions qui les assaillent, les peurs, doutes et appréhensions. Elles doivent savoir s'observer pour prendre conscience de ce qui est bon pour elles, être en lien avec elles-mêmes afin d'être actrices de leur accouchement et ne pas générer de blocages à ce moment là. La notion de lâcher prise est donc expliquée car elle est primordiale pendant le travail. Pour aider les femmes à trouver la tranquillité, à se poser à l'intérieur de soi, différentes techniques de relaxation, de visualisation, de respiration et de chants sont abordées. Libre à elles de les pratiquer. « Quand une femme s'autorise à chanter, le bébé arrive plus vite ».

Le futur papa est bien entendu impliqué. Il apprend des techniques de massages, les positions de méridiens de médecine chinoise mais il est également écouté et renseigné car il faut que le papa soit lui aussi serein le jour J.

Un lien très fort se met en place au fur et à mesure des rencontres. Il se crée une sorte de contrat moral entre le professionnel et les futurs parents. Parfois, des remises en question sont nécessaires et elles ne peuvent se faire que dans un climat de confiance. Il n'y a pas de place pour les non-dits et les retenues entre les familles et le professionnel.
 Etre sage-femme maïeuticien* selon Bruno Audousset, c'est essayer de mettre en pratique les réponses à cette question :


« et si c'était à refaire,
si tu naissais aujourd'hui avec ta conscience d'adulte :
Imagine,
comment aimerais-tu renaitre ? »


*sage-femme maïeuticien : maïeuticien signifie accoucheur et masculinise le terme féminin de sage-femme.

Soizic THOMAS pour REFLET

L’art thérapie, Christine Pons

Conférence du 7 octobre 2011




L’art thérapie s’adresse à tous les âges de l’enfant à l’adulte.
Son but est de stimuler les capacités créatrices de la personne, lui faire découvrir le plaisir d’exprimer ses émotions à travers la réalisation d’un objet artistique. Une pratique destinée à développer la communication, la concentration, l’imagination et la confiance en soi.



ce que nous avons retenu :
Il est toujours intéressant et parfois surprenant de découvrir certains chemins professionnels. Pour nous parler de son métier d’art thérapeute, Christine Pons nous a raconté son chemin, nous expliquant comment d’enfant rebelle elle est d’abord devenue publicitaire puis créatrice de bijoux tout en faisant des animations dans des écoles et centres sociaux, pour finalement se former à l’art thérapie.

Il y a deux manières de pratiquer l’art thérapie :

D’une part, un psychothérapeute peut “psycho-analyser” le support artistique pour en faire une interprétation, faire parler l’inconscient à travers la création.
D’autre part, dans la seconde “école”, celle que pratique Christine Pons, le praticien (qui n’est pas psychothérapeute) exploite les effets de l’art, le potentiel artistique du client dans une visée artistique et humanitaire, c’est à dire qu’il aide la personne à exprimer ses émotions par le travail de la matière ou par l‘expression corporelle.

Exercer l’art thérapie de cette manière demande une bonne connaissance du processus artistique ainsi que la capacité de créer une relation entre la personne et l’œuvre, tout en étant attentif aux humeurs, aux comportements et aux difficultés exprimées.
Parmi les “outils artistiques” pouvant être utilisés par ces praticiens, on peut citer les arts plastiques dans toute leur diversité, la musique, mais aussi des techniques d’expressions corporelles (théâtre, danse,...).

Ces praticiens peuvent intervenir au sein de différents services hospitaliers ( oncologie, soins palliatifs, psychiatrie... ), dans des institutions spécialisées pour les jeunes patients, des maisons de retraites, des centres de détention... Selon le cas, l’art thérapeute peut intégrer l’équipe de soignants, fournissant une aide en dehors de la parole pour le mieux-être du patient.

L’art-thérapie peut aussi être un soutien lors d’une dépression, en cas de troubles du comportement ou encore dans le cadre d’une démarche de développement personnel par exemple.

L’art ne soigne pas en lui-même mais il aide à restaurer la communication. Il permet l’expression d’émotions de manière non verbale, pour amener la personne à être en phase avec elle-même.
Il permet d'exprimer les d’émotions autrement que par la parole, grâce à l'expression corporelle et/ou artistique, pour amener la personne à être en phase avec elle-même.

Voici quelques matériaux utilisés en atelier par Christine Pons, en séance particulière ou en groupe :
La terre : pour son aspect sensoriel, on peut la toucher, la gouter, la sentir, la travailler les yeux fermés. Elle est molle, elle se plie, se multiplie...

La feutrine : matière confortable, conviviale. Il faut d’abord la fabriquer à partir de laine, puis laisser parler son imagination pour la création.

Il est important d’insister qu’il n’est pas nécessaire d’avoir la fibre artistique pour assister à des séances d’art thérapie, il faut juste se laisser aller tout en respectant les consignes des exercices dirigés.
Lors de la première séance, le praticien fait le point sur l’état émotionnel du participant, il l’interroge dans le but de connaitre son histoire et ses problèmes de santé éventuels. Il doit aussi comprendre ce que la personne attend de l’art thérapie.
Au cours d’une séance d‘art thérapie, les exercices proposés sont toujours pédagogiques, s’adaptant au projet et à la personne. L’animateur observe la façon dont le participant se déplace, la manière dont il utilise les outils.
Le respect du sens artistique du participant est très important. L’objet n’étant pas de devenir artiste, le praticien n’est pas là pour juger l’esthétique de la création. Son travail est de soutenir, d’encourager et à chaque fin de séance, d’aider à une auto-évaluation de l‘œuvre et des difficultés rencontrées. Après la pratique, on cherche « à mettre en mots », pour aider à développer la confiance en soi, l’estime de soi et l’estime de faire.
L’accent est porté sur la mise en évidence du plaisir d’être arrivé au bout de ce qu’on s’était fixé, en attachant plus d’importance au chemin parcouru qu’au but en lui même.
Ce qui est créé lors de ces séances n’est jamais considéré comme un échec. Par exemple, une tache sera transformée pour créer autre chose. Apprendre à ne pas jeter une production jugée ratée mais la mettre de coté pour la regarder autrement une autre fois est important. Cette manière de voir les choses permet de ne pas se dévaloriser ni se décourager, de comprendre que toute situation peut être vue différemment et que cette vue différente est la clé du mieux être.

Martina Weissgerber est intervenue pour nous présenter son point de vue d’art thérapeute Allemande. Elle nous a expliqué que parfois une “crise” peut “arrêter les mots“. Parce que l’art thérapie travaille avec l’action, le non verbal, elle peut permettre de maitriser la crise d’une manière différente afin de faire revenir la confiance nécessaire pour que la personne puisse prendre soin d‘elle-même.
Selon Martina, l’art thérapie aide à être soi-même.
Soizic THOMAS pour Reflet

Les Portes de la Voix, Patrice Vignoud

Conférence du 2 Septembre 2011


Il s'agit d'une forme créative de musicothérapie active, basée sur les fondamentaux
 physiologiques du souffle, du corps, et de la voix.

Au service de l'éveil de l'intelligence organique, de l'élan vital, de l'expression et
 de
la communication, elle a la capacité de générer de réels, tangibles et durables 
épanouissements,
pour tout un chacun, quelque soit l'âge et le parcours.

Initiée et développée depuis plusieurs années par Patrice Vignoud, musicien et
 art-thérapeute,
c'est une approche douce, profonde, respectueuse et efficace de l'être humain.

Entrer dans le cœur de la voix
engendre une force nouvelle
dans la relation à soi et au monde.

La voix nous relie sur tous les plans:
physique, psychique, émotionnel, mental, relationnel, énergétique, artistique, spirituel.
La grande roue harmonique dans laquelle la voix rayonne, résonne et rassemble.

Fille du souffle vital elle engage tout le corps.
C'est la porte d'entrée.
Son, elle traverse et met en forme la matière.
Chantée, parlée, elle implique l'être dans son ensemble.
Du cri aux résonances harmoniques subtiles, elle libère et restaure.
C'est pourquoi ce qui peut se vivre dans le cœur de la voix touche aux paramètres les plus essentiels de notre histoire et de notre devenir

Ce qui est bon pour chanter est bon pour vivre.
Ce qui est bon pour chanter ensemble est bon pour vivre ensemble.
Chanter donne joie, chanter donne vie, chanter délivre.

Notre nature est chantante.
La respiration, le corps, la voix, l'écoute, réunis,
c'est l'âme, le souffle du chant, le souffle de la vie.


C'est le projet de contacter les immenses ressources nichées partout
dans le corps qui nous révèle à notre voix, à notre chant, au chant de l'instant.

Quand tout le corps participe à la création du son comme à son émission,
quand le souffle devient son, sans attente, sans ambition et sans comparaison,
quand la vibration sonore résonne dans tous les espaces intérieurs,
la voix se dévoile, vibrante, puissante énergie
et le chant se donne, nous prend, nous apprend.

Du cœur de nos cellules à l'ensemble de nos énergies,de nouvelles dimensions s'ouvrent, des potentiels insoupçonnés s'expriment,se libèrent, nous ravivent et nous relient.
Abordés ainsi, le son, la voix, la parole et le chant, nous offrent leurs territoires créatifs, dynamisants et transformateurs.

Il ne s'agit pas de "vouloir chanter", mais de désirer se re-connaître.
La musicalité du Souffle est ici la porte, ouverte à chacun.


Patrice Vignoud
Art-thérapeute-musicien
http://lavoixetletre.over-blog.com



Les rêves et les clefs de l'imaginaire, Dominique Aucher



Le 3 Juin 2011, Dominique Aucher viendra présenter une conférence sur le thème "Les rêves et les clefs de l'imaginaire".

Depuis la nuit des temps, l’être humain entretient une relation singulière avec les rêves. Langage des Dieux à l’Antiquité, source d’inspiration des poètes, porte d’entrée dans l’inconscient : l’univers du rêve inclut ces trois dimensions. Leur contenu imaginaire au niveau individuel rejoint les grandes histoires issues de notre inconscient collectif (mythes, contes et légendes). Dans les deux cas, l’Imaginaire exprime des ressources précieuses avec des messages pour l’individu dans le rapport à lui-même et face à la société dans laquelle il évolue. Le rêve et les récits fabuleux détiennent les codes symboliques de l’Imaginaire, pour que chacun puisse s’ouvrir à Soi-même, se comprendre et s’unifier avec son âme. Ce livre propose des clefs et des pistes de réflexions, non un dictionnaire d’interprétation des rêves.

Ce que nous avons retenu :
Après avoir rappelé quelques définitions essentielles à une bonne compréhension du sujet (voir plus bas), Dominique Aucher a expliqué la signification du rêve à travers les civilisations.
Chez les Grecs par exemple, on pensait que le rêve était une expression de l’âme en relation avec les Dieux, pensée proche de celle de la tradition Soufie et Egyptienne. Chez ces derniers, il y avait d’ailleurs des prêtres, les Pastophores, payés pour rêver à la place de leurs clients !
A chaque coin du monde on retrouve des traditions ancestrales qui utilisaient le rêve pour aider leurs semblables : Les médecines man, chamane, wirinum...
Mais attention, le rêve n’est pas une vision. Pour rêver il faut obligatoirement dormir : « Pas de rêve sans sommeil, pas de sommeil sans rêve ».

Sur 9 heures de sommeil, on rêve peu, moins de 2 heures, et de façon fragmentée. Mais le rêve est une fonction vitale : il a été démontré que sans rêves pendant 8 jours, c’est la mort psychique mais aussi physique !

Un rêve c’est une histoire avec un scénario et un message.
On ne se souvient pas de tout car en fonction de la « profondeur » de notre sommeil nous sommes sur une autre longueur d’onde mais ces oublis peuvent être aussi des protections par rapport à des informations du « moi profond » dérangeantes. Jung disait d’ailleurs que le rêve est le tampon entre l’intérieur et l’extérieur. Il permet d’être en harmonie avec les deux.
C’est là sa dimension psychologique qui peut révéler des conflits internes ou des ressources intérieures.
Le rêve peut aussi être en résonnance avec le subconscient et l’inconscient collectif, ces informations que nous portons en nous mais que nous n’avons pas vécues personnellement.

Tout ce qui peuple nos rêves, les personnages, les situations et évènements, les ambiances, odeurs, couleurs, bruits sont des projections par rapport à soi-même qu’il est utile de pouvoir décoder pour en trouver le sens profond. D’ailleurs, si on veut noter un rêve pour pouvoir ensuite l’interpréter, il est conseillé de n’écrire que les grandes idées, des mots clés, car la mémoire du rêve s’efface si vite que souvent on ne peut aller au bout de l’histoire. Le fait de l’écrire, de le dessiner permet aussi de le « faire sortir de soi » et de mieux révéler les informations contenues.

Il est à noter que les cauchemars sont des rêves désagréables, certes, mais utiles. Ils nous transmettent une information qu’en général on ne veut pas connaitre/reconnaitre et souvent ils reviennent tant qu’on n’en a pas compris le sens.
Il est à noter aussi que nous faisons surement tous régulièrement des rêves prémonitoires sauf que nous changeons le cours des choses de façon inconsciente grâce à l’information justement reçue dans le rêve … et finalement les choses prédites ne se réalisent pas.

Dominique Aucher nous a ensuite expliqué de façon détaillée les 5 archétypes majeurs dont on s’aide pour décrypter ces messages que sont les rêves. La signification de la présence de certains animaux, couleurs, éléments, végétaux, objets…
L’essentiel étant de retenir que seul le Rêveur détient la clé de son propre rêve.


Définitions :

Rêve :                       Combinaison d’images liées à notre activité psychique.

Rêver :                     Vagabonder, souhaiter ardemment, s’interroger.
                                  Activité onirique.

Imaginaire :            Capacité à créer dans son esprit un être, une chose, un évènement.
                                    -> Permet de restituer des images intériorisées.
                                    -> Active la créativité.
                                   
Psyché :                   Ensemble des composants du soi.
                                  Papillon éphémère.

Âme :                       Principe de vie, de mouvement, de pensées de l’Homme.

Âme humaine :       Siège de l’activité psychique et des états de conscience.

Âme collective :      Manière de penser et d’agir d’un groupe.

Les animaux totem, Didier Schindler

Conférence du 6 Mai 2011




L’animal totem peut être un symbole, un archétype. Dans toutes les traditions primitives, la rencontre avec son animal totem est avant tout une expérience corps, cœur, esprit. Il peut nous apprendre à regarder des parties de nous que nous avons à mieux connaître et à développer ; en observant les messages qu’il nous donne, il peut devenir notre allié et notre enseignant.

Ce que nous avons retenu : 

Pour Reflet, Didier Schindler a accepté de traiter pour la première fois en conférence le sujet des animaux totem. Cette expérience est réussie avec simplicité et sincérité : Il nous a expliqué que selon les principes animistes toute chose a une âme, que nous appartenons tous à la même vie, au même monde. Nous serions donc « un tout » et comme tout est lié, on peut penser que chaque action négative ou positive se répercute sur nous même mais aussi sur notre environnement.
Cette vision de la vie nous permet de concevoir qu’il est important de limiter nos propres actions négatives. L’animal Totem nous y aide en étant en quelque sorte un support à la réflexion, pour réfléchir à ce que nous sommes vraiment.

Didier Schindler, qui ne se sent affilié à aucun « chamanisme » particulier, nous a appris que n’importe quel animal peut convenir comme animal totem, du petit ver de terre à l’aigle majestueux en passant le poisson rouge.
Quel qu’il soit, l’animal Totem nous met en relation avec le monde animal qui nous entoure mais aussi avec les autres mondes, végétal, minéral, le monde des couleurs, des sensations… développant ainsi nos sensations corporelles, notre instinct animal. Mais il ne deviendra « totémique » que lorsqu’on commencera à le reconnaitre puis à « l’honorer » : c’est un travail de prise de conscience.
Le rôle de l’animal totem, selon Didier Schindler, est de nous éveiller à nos propres émotions, comportements, à notre « moi intérieur », notre conscience, par l’expérience et non par le savoir. L’animal Totem nous aide donc à avancer sur notre chemin en nous aidant à reconnaitre ce qui nous pose problème puis à le dépasser. Il fait parti de notre vie un temps, une saison, coexistant parfois avec un autre animal totem, il peut aussi laisser sa place le moment venu à un autre plus approprié en fonction de l’évolution de notre situation, en fonction de notre « météo intérieure ».
Il faut donc étudier notre animal totem dans sa vie réelle, c'est-à-dire connaitre ses habitudes, son mode de vie et rapporter toutes ces connaissances à ce qu’elles peuvent éveiller en nous. De la même façon, il faut apprendre à percevoir ses cotés négatifs comme ses cotés positifs et voir « en quoi ils nous parlent ».
Un lion par exemple, ne déclenchera pas le même écho chez tout le monde, chacun s’attachant à des détails différents se rapportant à sa propre histoire.
 « qui que tu sois, je t’accueillerai … nous devons faire alliance avec notre arche de Noé » nous explique-t-il.
L’animal totem n’est jamais le résultat d’un choix, la volonté n’entrant pas en compte. Il peut nous apparaitre en rêve mais on peut aussi le « chercher » par différentes pratiques :  le rêve éveillé ( sophrologie, visualisation…), la respiration holotropique ou des pratiques plus spécifiques ( quête de vision, trans …) par exemples.
Didier Schindler a su éveiller la curiosité par le récit parfois cocasses de ses propres expériences. Il s’est livré en restant humble et naturel dans ses évocations, constatant mais n’imposant pas, modéré et nous laissant à notre libre-arbitre.
·        Pour en savoir plus :

Didier SCHINDLER, thérapeute psychocorporel, est formé au psychodrame, à la respiration holotropique, au massage de relaxation et à la sophrologie, considérant le processus thérapeutique dans la globalité de l’être humain, corps-cœur-esprit.
Il reçoit en séance individuelle enfant, adolescent, adulte et intervient également en milieu institutionnel dans le cadre de la formation.
Il accompagne aussi les personnes à la rencontre des animaux totem et anime différents ateliers/stages sur des thèmes variés tels que : Danse de l’instant ; corps et voix ; Danse et animaux totem ; Respiration holotropique et découverte de soi ; Danse et créativité
Contact : didier.schindler@wanadoo.fr
L’animisme  (du latin animus, originairement esprit, puis âme) : est la croyance en une âme, une force vitale, animant les êtres vivants mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent; mais aussi aux génies protecteurs. (d’après wikipédia)
La respiration holotropique : une technique de méditation développée par Stanislav Grof. Elle utilise une respiration volontairement amplifiée afin de modifier la perception du corps et des émotions. (d’après wikipédia)
Voyage au tambour : Lorsque le Tambour commence à jouer, il démarre sur une cadence proche de celle du cœur, pour ensuite se stabiliser à une cadence légèrement plus rapide. Ce rythme et ce son sourd vont réveiller en nous notre mémoire cellulaire et ancestrale.
·        Quelques livres sur le sujet :
Message des hommes vrais au monde des mutant de Marlo Morgan (édition poche).

Les 7 plume de l'aigle de Henri Gougaud (édition poche).

Chamane Blanche de Olga Kharitidi (édition poche).

Les  cartes médecines (animaux totem) de James Sams et David Carson édition: du Roseau) Donne une symbolique de l'animal totem et apporte le côté ludique.         

Soizic THOMAS pour REFLET


Du big bang à hubble. Et après? , Gérard Houdouin

 Conférence du 1er Avril 2011

Gérard Houdouin viendra présenter des HISTOIRES D'UNIVERS" :
Notre univers originel aurait commencé son existence par une énorme explosion, le Big Bang, qui se serait produite il y a 15 milliards d’années.
Cette déflagration aurait marqué le début d’une expansion qui continue encore aujourd’hui.
" Nous menons notre vie quotidienne sans presque rien comprendre au monde qui est le nôtre. Nous accordons peu de pensées à la machinerie qui engendre la lumière du soleil, rendant ainsi la vie possible, à la gravité qui nous colle à une Terre qui, autrement, nous enverrait tournoyer dans l'espace, ou aux atomes dont nous sommes faits et dont la stabilité assure notre existence...

 Ce que nous avons retenu :
Gérard Houdouin se définit comme un astronome amateur passionné, et après le gracieux et généreux partage de ce soir, nous ne pouvons que confirmer cette définition : avec simplicité, il a su nous faire entrer dans son univers sans jamais nous perdre en chemin.
Du Big bang  il y aurait 15 milliards d’années à nos jours, cet exposé très bien documenté nous a permis d’en apprendre un peu plus sur les débuts de l’univers, sur les trous noirs, les planètes et la création de la matière à partir de l’hydrogène, premier élément chimique.
De  Nicolas Copernic à Albert Einstein en passant par Galilée et Edwin Hubble,  Gérard Houdouin nous a conté  l’histoire de cette science, de ces savants dont souvent on ne confirme les découvertes que des dizaines d’années plus tard, au fur et à mesure des progrès techniques et scientifiques.
Des premiers instruments astronomiques que sont nos yeux ( les Grecs, les Chinois regardaient le soleil à travers les nuages), au télescope spatial Herschel, notre vision de l’espace s’est enrichie grâce au progrès par des lecteurs infrarouge, ultraviolet et de bien d’autres longueurs d’ondes qui permettent de voir plus que ce que nos yeux peuvent voir, qui permettent de découvrir peu à peu les profondeurs de l’univers.
Nous avons pu admirer d’étonnantes et fabuleuses photos et représentations de constellations, de supernova, de galaxies…
La richesse des informations données ce soir rend difficile la rédaction d’un résumé complet aussi vous trouverez ci-après les noms des principaux personnages et appareils mentionnés.
 Gérard Houdouin nous a confié son souhait de créer dans la région Rochefortaise une association d’astronomes amateurs. Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à nous le signaler.

Truc mnémotechnique pour mémoriser l’ordre des 9 planètes de notre système solaire :
mon vieux tu m’as jeté sur une nouvelle planète : Mercure ; Vénus ; Terre ; Mars ; Jupiter ; Saturne ; Uranus ; Neptune ; Pluton
En complément de ce sujet : vous pouvez aussi visionner l’émission  « l’univers » du 04/04/11 sur France5 : http://www.pluzz.fr/l-univers-2011-04-03-13h45.html
Ont été cités :
Nicolas Copernic (1473-1543)* : chanoine, médecin et astronome , il est l'auteur célèbre de la théorie selon laquelle le Soleil se trouve au centre de l'Univers (héliocentrisme) et la Terre — que l'on croyait auparavant centrale — tourne autour de lui.
Galileo Galilei (Galilée) (1564-1642) * :  physicien et astronome italien, il est célèbre pour avoir jeté les fondements des sciences mécaniques ainsi que pour sa défense opiniâtre de la conception copernicienne de l'univers. Il s'est heurté à de vives critiques émanant des partisans du géocentrisme ainsi qu'à celles de l'Église catholique romaine. Il est considéré comme le père de l'observation astronomique et de la physique moderne.
Stephen W. Hawking (né en 1942) * : connu pour ses contributions dans les domaines de la cosmologie et la gravité quantique, en particulier dans le cadre des trous noirs . Il est l’auteur d’ Une brève histoire du temps (A brief history of time, 1989)
 John R. Gribbin (né en 1946) * : est un scientifique britannique et écrivain. Il a écrit entre autres In Search of the Multiverse ; Le chaos, la complexité et l'émergence de la vie ; Le grand livre de l'astronomie ; À la poursuite du Big Bang.
Aurélien Barrau : Jeune physicien et philosophe, ses recherches portent sur la relativité générale, les trous noirs et la cosmologie. Il s’intéresse également aux questions ontologiques et métaphysiques liées à la pluralité du réel. Il est l’un des auteurs avec Patrick Gyger de Multivers - Les mondes possibles de l’astrophysique, de la philosophie et de l’imaginaire.
Albert Einstein (1879-1955)* : il publie sa théorie de la relativité restreinte en 1905, et une théorie de la gravitation dite relativité générale en 1915. Il contribue largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, et reçoit le prix Nobel de physique de 1921 pour son explication de l’effet photoélectrique[]. Son travail est notamment connu pour l’équation E=mc2, qui établit une équivalence entre la matière et l’énergie d’un système.
Georges Lemaître (Monseigneur) (1894-1966) * : Il propose une évolution de l'univers à partir d'un « atome primitif ». Cette théorie fut appelée ironiquement « Big Bang » par Fred Hoyle en 1949, au cours d'une émission de radio, nom qui resta.
Le fond diffus cosmologique fut découvert en 1965. Cet « écho disparu de la formation des mondes », comme Lemaître l'avait poétiquement appelé, confirmait le scénario cosmologique dont il avait été l'un des premiers artisans.
 Edwin HUBBLE ( 1889-1953) :  c'est l'astronome qui a confirmé la Théorie de G. LEMAITRE. Il a observé la fuite des galaxies et élaboré en partie la théorie de l'expansion de l'Univers  et posé la loi dite "constante de Hubble". C'est lui qui, également, a classifié les différents types de galaxies.  Il valide par l'observation la théorie de la Relativité générale de A. Einstein  et appuie encore un peu plus la thèse de notre Univers avec son  histoire, un Univers né à la suite d'un Instant "I", théorie élaborée par G. Lemaitre quelques années auparavant. Avant lui, tous les scientifiques pensaient  que l'univers se résumait à notre voie lactée.
Télescope Hubble *: télescope spatial en orbite depuis avril 1990, il effectue un tour complet de la Terre toutes les 100 minutes. Il est nommé en l'honneur de l'astronome Edwin Hubble. Paradoxalement, avec son miroir de 2,40 m, Hubble reste cependant un instrument modeste (les plus grands télescopes terrestres dépassent actuellement les 8 m). Mais à 600 km d’altitude, au-dessus du voile atmosphérique, ce « petit » télescope est capable de produire des images dix fois plus précises que celles obtenues depuis la Terre avec des instruments équivalents.
La rareté de l’atmosphère lui permet également d’observer dans une large gamme de longueur d’ondes : dans le visible, mais aussi dans le proche infrarouge et l’ultraviolet.(http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/magazine/article.php?id_mag=1&lang=fr&id_article=1775)
Télescope Herschel *:   télescope spatial issu d'un programme de l'Agence spatiale européenne (ESA). Son objectif scientifique est de faire des observations astronomiques dans les domaines de l’infrarouge lointain et du submillimétrique, à partir de 80 µm, afin d'en savoir plus sur la naissance des étoiles et l'évolution des galaxies.
Planck* : observatoire spatial de l'Agence spatiale européenne conçu pour étudier les infimes variations de température (ou d'intensité) du fond diffus cosmologique, rayonnement fossile de la toute première lumière de l’univers, émise 380 000 ans après le Big Bang. L’univers était alors concentré dans un volume un milliard de fois plus faible qu’aujourd’hui.
*source des définitions : www. wikipedia.org
Soizic THOMAS pour Reflet

La nature féminine, Agnès Onno

Conférence du 4 Mars 2011



Agnès Onno, psychologue et psychothérapeute, viendra présenter une réflexion sur la nature féminine. A l’époque actuelle, les valeurs féminines sont souvent niées ou très enfouies, à l’origine de mésententes entre les hommes et les femmes.
Où sont-elles et comment les retrouver?


Ce que nous avons retenu :
Agnès ONNO, psychothérapeute qui s'est particulièrement intéressée à la question de la place du féminin en nous et dans nos sociétés, a débuté  la soirée en racontant à peu près cette histoire :
« Un type tombe sur une vieille lampe. Il la frotte et un génie en sort.
Le génie, lui dit : - Je t'accorde un vœu mais un seul. Réfléchis-bien !
Le type s'assoit et pense longuement... Au bout d'un moment, il se décide et demande :
- J’habite loin de mon travail que j’adore, il y a toujours des bouchons sur la route qui fait aussi beaucoup de détours. Pouvez-vous me construire un pont de verre qui m’amènerait tout droit, de chez moi sur le lieu de mon travail. Cela ne fait que 2,5km en ligne droite.
- Je suis un génie, OK, mais je ne peux pas faire de miracle... Il faut tout de même rester dans le domaine du raisonnable ! Non, demande-moi autre chose, c'est trop compliqué ! Quelque chose d’essentiel pour toi.
 Le type se remet à réfléchir. Au bout de quelques minutes il trouve autre chose : - J'ai été marié et j'ai divorcé 4 fois. Mes femmes m'ont toujours dit que je ne m'intéressais pas à elles et que j'étais insensible. Alors, ce que je voudrais, c'est... comprendre les femmes. Savoir ce qu'elles ressentent, et ce qu'elles pensent lorsqu'elles sont silencieuses. Savoir pourquoi elles pleurent, ce qu'elles veulent vraiment dire lorsqu'elles disent non. Pouvoir les rendre heureuses. Bref, comprendre leur psychologie...
 Le génie le regarde, puis demande : - Le pont, tu le veux avec 2 ou 4 voies ? »

Après avoir posé le fait qu’avoir une apparence féminine ne signifie pas pour autant être en contact avec sa féminité, Agnès ONNO a expliqué les 2 aspects principaux de la Féminité :
                         - Une humeur instable due au cycle féminin et à la valse des hormones qui joue sur les fluctuations de l’humeur et cela, au-delà de l’âge de la ménopause qui garde la mémoire des cycles passés.
Cette fluctuation des humeurs est aussi une grande force pour la femme qui apprend à écouter son corps, à connaître son propre fonctionnement et l’aide à avoir une certaine capacité de remise en question.

                        - Des freins/verrous qui proviennent de la mémoire collective, du temps où les femmes étaient soumises à l’homme, quand il ne leur reconnaissait pas de droit ni certaines capacités. A ce corps de souffrances collectif, s’ajoute le corps de souffrances individuel.
Ces freins inconscients bloquent souvent l’énergie créatrice de la femme, l’empêchent de mettre au monde ses propres projets. Ils peuvent aussi être la cause de découragement, de manque de confiance en ses propres capacités.

Pour retrouver sa nature féminine, d’après Agnès Onno, la femme doit  nettoyer ces mécanismes de limitations, se défaire de son état de victime, de ses croyances, arriver à reconnaître les mécanismes automatiques pour tenter de les déjouer, afin de faire émerger sa nature essentielle.
Elle doit trouver ses propres talents pour réparer son estime de soi.

Les outils proposés pour sortir de ces vieux programmes et laisser apparaître la nature profonde de la féminité:
- La psychothérapie 
- Les groupes de paroles de femmes, parce qu'ils aident à reconnaitre dans les problèmes des autres ses propres fonctionnements. « Il est nécessaire de pouvoir poser son attention ailleurs, pour déplacer on point de vue. »
- L'ennéagramme : Ce modèle de la structure de la personne humaine aboutit à neuf configurations différentes de la personnalité, neuf manières de se définir, « les 9 visages de l’âme ». (pour plus de renseignements : http://www.enneagramme.com/Theorie/9_desc.htm)

Ont été cités :

Eckhart Tolle :  Auteur de  Pouvoir du moment présent, il prône la valeur spirituelle de l'attention.

Miguel Ruiz : chamane et enseignant Mexicain, il est l’auteur des Quatre accords toltèques.

Paule Salomon, philosophe et thérapeute française.
Elle est la première femme à ouvrir des groupes de parole pour hommes en France.
Ses ouvrages : La Femme Solaire ; La sainte folie du couple ; La brûlante lumière de l'amour

Guy Corneau : psychanalyste jungien Canadien, il lance là-bas le concept de groupes de paroles pour les hommes. Il est l’auteur d'essais populaires en psychologie et en développement personnel dont « Victime des autres, bourreau de soi-même ».

Soizic Thomas, pour Reflet.